Le 25 avril 2025

Les [erreurs] à éviter avec son [assurance-vie]

L’assurance-vie, c’est un peu le couteau suisse de la finance. On peut s’en servir pour tout : épargner à son rythme, investir selon son profil, préparer un achat, anticiper sa retraite ou transmettre un capital à ses proches. Bref, c’est un outil super puissant.

👉 Mais comme tout outil, encore faut-il savoir s’en servir.

Et c’est là que beaucoup de particuliers - même bien intentionnés - tombent dans des pièges classiques. Des erreurs pas toujours graves, mais qui peuvent sérieusement freiner la performance du contrat, alourdir la fiscalité ou compliquer la transmission.

👉 Le bon côté ? Ces erreurs sont souvent faciles à éviter… à condition de les connaître.

C'est pourquoi chez Yaca, on vous a listé ici les trois erreurs les plus fréquentes à éviter avec son assurance-vie : celles qu’on voit tous les jours chez les épargnants, et qu’on vous aide à corriger. Si vous les évitez, vous serez déjà bien mieux armés que la moyenne !

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Les erreurs à éviter avec son assurance-vie

1/ La première erreur à éviter avec son assurance-vie : ne pas diversifier ses supports

Quand on ouvre une assurance-vie, la tentation est grande de tout placer sur le fonds en euros. C’est simple, sécurisé, et ça ne bouge pas. Parfait, non ?

😕 Eh bien… pas vraiment.

Ce que beaucoup oublient :

Le fonds en euros, aussi rassurant soit-il, n’est plus le champion des rendements. En 2024, les taux moyens tournaient autour de 2 % à 2,5 %, soit à peine de quoi compenser l’inflation.

👉 Résultat ? Vous protégez votre capital… mais vous ne le faite pas vraiment fructifier.

Pourquoi c’est une erreur ?

L’assurance-vie vous permet justement d’accéder à une grande variété de supports : actions, immobilier (SCPI, SCI), obligations, ETF, thématiques durables… En misant tout sur le fonds en euros, vous passez à côté de ce potentiel.

Et si vous épargnez sur le long terme (ce qui est souvent le cas avec l’assurance-vie), vous avez tout intérêt à accepter une part de risque mesuré pour aller chercher un meilleur rendement.

Épargnez, c'est bien ; avec de la performance*, c'est mieux !

Comment bien faire ?

Pas besoin de devenir trader. Il suffit de diversifier progressivement, en fonction de votre profil :

  • Si vous êtes prudent : gardez une base solide en fonds euros, mais ajoutez 10 % à 30 % d’unités de compte peu volatiles (SCPI, fonds obligataires…).
  • Si vous êtes équilibré : visez une répartition 50/50 ou 60/40, pour combiner stabilité et performance.
  • Si vous êtes dynamique : donnez plus de place aux UC (fonds actions, ETF), tout en gardant une part sécurisée.

💡 Le bonus Yaca :

On peut vous aidez à définir votre profil investisseur et à choisir une allocation adaptée à vos projets.

👉 En résumé : diversifier, c’est sécuriser l’avenir de votre contrat. Même en assurance-vie, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

2/ Deuxième erreur à éviter : oublier de mettre à jour sa clause bénéficiaire

C’est l’un des plus gros pièges de l’assurance-vie, et pourtant… c’est aussi l’un des plus simples à éviter.

La clause bénéficiaire, c’est la (ou les) personne(s) qui recevra les capitaux de votre assurance-vie en cas de décès. Et soyons honnêtes : au moment d’ouvrir un contrat, on la remplit souvent vite fait, sans trop y penser. "Mon conjoint", "mes enfants", "mes héritiers", hop, c’est plié.

⚠️ Mais la vie change. Et cette petite ligne dans votre contrat peut tout faire basculer.

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    Les erreurs à éviter avec son assurance-vie

    Pourquoi c’est une erreur de l’oublier ?

    Parce qu’une clause mal rédigée ou non actualisée peut avoir des conséquences catastrophiques :

    • Vous vous êtes marié(e), séparé(e) ou remarié(e) ? Si votre ex reste sur le contrat, il ou elle pourrait hériter de tout.
    • Vous voulez favoriser un enfant ou protéger un proche vulnérable ? Trop tard si ce n’est pas écrit noir sur blanc.
    • Vous utilisez des formulations floues ou ambiguës ? Bonjour les conflits entre héritiers…

    ⚠️ En cas de décès, aucune modification n’est possible. Ce qui est écrit fait foi. Et la fiscalité dépend aussi de qui reçoit quoi.

    Comment bien faire ?

    • Revoir votre clause bénéficiaire tous les 2-3 ans, ou après tout événement important : mariage, divorce, naissance, décès…
    • Utiliser des formules claires : "mon conjoint non séparé de corps", "mes enfants vivants ou représentés", etc.
    • Si vous voulez aller plus loin : faites une clause bénéficiare sur-mesure avec un conseiller, voire un notaire. Vous pouvez même rédiger une clause démembrée (nue-propriété/usufruit) pour optimiser la transmission.

    Votre vie évolue ? Votre clause aussi !

    3/ Troisième erreur à éviter avec son assurance-vie : mal gérer les rachats partiels

    L’un des atouts majeurs de l’assurance-vie, c’est sa souplesse : vous pouvez retirer de l’argent quand vous voulez, sans avoir à fermer le contrat. On appelle ça un rachat partiel.

    ⚠️ Mais attention : cette liberté peut vite devenir un piège si on ne s’en sert pas correctement.

    Ce que beaucoup font (et ne devraient pas)

    • Retirer au hasard, sans tenir compte de l’antériorité du contrat,
    • Piocher dans le contrat pour chaque besoin de trésorerie, même petit,
    • Ne pas réfléchir à l’impact fiscal ni aux conséquences pour la transmission.

    👉 Résultat ? Une fiscalité parfois plus lourde que prévu, un contrat qui perd en performance, voire une transmission amoindrie à terme.

    Comment éviter les faux pas ?

    • Bien connaître la fiscalité des rachats :
      • Après 8 ans, les gains retirés bénéficient d’un abattement fiscal de 4 600 € par an (9 200 € pour un couple).
      • Avant 8 ans ? La fiscalité est un peu moins douce, mais ça reste intéressant dans certains cas (et avec le PFU à 30 %, c’est prévisible).
    • Retirer de manière stratégique :
      • Pour des revenus réguliers ? Mieux vaut mettre en place des rachats programmés, avec un vrai plan.
      • Pour un besoin ponctuel ? Anticiper l’impact sur la valeur totale du contrat et la clause bénéficiaire.
    • Ne pas vider le contrat trop tôt :
      • Plus vous retirez, plus vous diminuez ce que vous pouvez transmettre - et parfois, vous perdez aussi certains avantages liés à l’antériorité.
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    Les erreurs à éviter avec son assurance-vie

    Les erreurs à éviter : ce qu’il faut retenir

    L’assurance-vie est un outil génial… à condition de ne pas tomber dans les pièges de la facilité ou de l’oubli.

    👉 Ce qu’il faut retenir, c’est que trois erreurs reviennent souvent :

    1. Tout miser sur le fonds en euros, et passer à côté de meilleures performances,
    2. Négliger la clause bénéficiaire, et risquer de pénaliser ses proches sans le vouloir,
    3. Faire des retraits à la va-vite, sans optimiser la fiscalité ni penser au long terme.

    La bonne nouvelle, c’est qu’aucune de ces erreurs n’est irréversible - surtout si on les repère à temps. Un petit check régulier de son contrat, quelques ajustements bien pensés, et on évite bien des regrets.

    Et si vous voulez faire un point sur votre contrat, ou vous assurer que tout est en ordre ?
    Chez Yaca, on vous aide à gérer votre assurance-vie sans prise de tête. Simple, efficace, transparent. Comme ça devrait toujours être le cas.

    Alors, prêt à faire les bons choix ?